Commencer une peinture en studio

Avoir envie de faire une peinture à l’huile est une chose, la commencer concrètement sur la toile en est une autre..

Les idées sont là, floues mais il faut sortir quelque chose sur le papier et avancer. La composition, le design des choses, la lumière... Tout ça doit être établit avant d’attaquer. 

Dans ses moments là, choisir un support et du matériel qui vous détend vous aide énormément. Pour ma part, chercher un design avec de l’encre, de l’aquarelle sur un papier doux, m’éloigne de toutes tensions. Car comme je ressent beaucoup de plaisir avec ces outils, les idées me viennent différemment.

Je dessine souvent avec mon Lamy Safari sur mon sketchbook Khadi Paper. Ce stylo- plume à pompe est très pratique car on peut y mettre l’encre de son choix, il est pas cher ( moins de 20 €) et les plumes sont interchangeables. Le carnet est en revanche plus cher mais sans comparaison à bien d’autres que j’ai pu essayer.. On dirait comme du tissu, c’est très doux.. Surtout pour la plume douce (medium). Le papier est 100% coton (tee-shirts recyclés), A4 « smooth », il est encollé à coeur et en surface, ce qui lui donne une teinte ivoire parfois plus prononcé. 

Après avoir bien dessiné, je pose mes valeurs à l’aquarelle. J’essaye de rester simple à cette étape, je travaille petit et me limite à une ou deux teintes pour me focaliser sur la lumière et la lecture. Je synthétise le travaille des valeurs au minimum, trois ou quatre pas plus. Foncé, moyen foncé, moyen, clair avec un mélange de terre d’ombre naturelle et d’ocre jaune (aquarelle Sennelier).

Pour finir, après avoir découpé un morceau de bois aux côtes du tableau, j’agrafe un morceau de toile sur les tranches et je reporte mon dessin. Ce bon vieux Lamy fait super bien le boulot encore une fois. Avec un spalter doux je fais une impression pour « tuer » le fond avec la même encre diluée à l’eau.

Maintenant, il faut peindre !